Le Petit Prince

Voilà un des livres dont tous les étudiants de Français ont entendu parler.
Pourquoi est-il devenu un classique ?
Un chef-d’œuvre l’est si on peut le relire, le reécouter, le revoir et on ne dit jamais j’en ai marre. On le reprend et on le découvre nouveau, comme si c’était la première fois : il nous dit toujours des choses nouvelles.

« …je veux bien dédier ce livre à l’enfant qu’a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent). »

Qu’est-ce que c’est facile d’oublier qu’on a été tous des enfants ! Et on court, on se préoccupe des numéros, des quantités, de l’argent, de mesurer,… pour quoi faire ? Pour devenir quoi ? Pour devenir qui ?

« Les hommes…ils s’enfourent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu’ils cherchent » (Et toi ? Tu le sais ?)
« ...dit le Petit Prince. Je cherche des amis.» « Apprivoiser ? Ça signifie créer des liens. »

De nos jours, qui parle de chercher des amis, de créer des liens ? Cela semble absurde, insensé, naïf.
Mais le Petit Prince, en toute innocence, parle de l’amitié, du besoin de l’autre, du besoin de l’ami.
Et je me demande : est-il inutile de parler de ces choses ? Ou, plutôt, c’est le sujet le plus important de tous ?...

Dis-moi si tu veux rester seul.

Un livre qui nous offre le repos dont nous tous avons besoin au milieu de ce monde fou.

Antoine de Saint-Exupéry. Le Petit Prince.